Les échographies gynécologiques permettent, en dehors de la grossesse, d’explorer l’appareil génital en analysant l’utérus et ovaires. L’examen peut être réalisé par voie abdominale ou par voie vaginale.
Le plus souvent la voie vaginale permet d’améliorer la qualité de l’analyse de l’ensemble des organes génitaux internes. L’examen échographique par voie vaginal est contre indiqué pour une patiente vierge ou mineure. Dans cette situation, l’échographie sera réalisée par voie abdominale uniquement (vessie pleine).
L’échographie par voie endovaginale est indolore et réalisée en position gynécologique dans le respect de l’intimité de la patiente (application d’une protection, drap d’examen). Cette technique permet d’obtenir des images de meilleures qualités que par voie abdominale.
Parfois, l’échographie gynécologique est programmée à une période précise du cycle en fonction des informations recherchées par votre médecin, gynécologue ou sage-femme.
Cas particulier du monitorage folliculaire
L’échographie dans le cadre de l’aide médicale à la procréation (AMP) comporte deux étapes : l’examen initial réalisé en général en début du cycle (3èmeet 5ème jour du cycle) et la surveillance échographique des ovaires et de l’utérus sous traitements inducteurs de l’ovulation (stimulation ovarienne).
Cette surveillance permet d’ajuster la dose et la durée du traitement prescrit par votre gynécologue, de façon précise (toutes les 24 ou 48 heures).
L’échographie gynécologique, dans le cadre de l’AMP, permet de compter et mesurer les follicules mais aussi d’évaluer l’épaisseur de l’endomètre, et d’étudier la vascularisation de utérus. Elle est complétée, le plus souvent par des dosages d’hormones dans le sang.